单项选择题
3. Une course
Lémotion du moment passée, je consulte le classement à la sixième heure de course pour constater que la Ferrari accidentée occupait la 5e place. Cétait la deuxième des voitures italiennes, et voilà qui renforce encore la position de Ford.
Mais je viens à peine de reposer la feuille que lon annonce un nouvel abandon, celui de la Porsche no 40 qui occupait à lindice de performance la 2e place. Cette fois, cest le principal adversaire dAlpine qui est touché, mais je cherche en vain un éclair de joie dans loeil de Jean Rédelé. Personne ici ne se réjouit. On sait trop que lincident ou laccident guette chaque engin, chaque pilote à tout instant. La victoire que lon espère, ce nest pas sur les accidents survenus ladversaire que lon veut la construire.
Certes, il doit y avoir une lueur qui va jusquau fond du coeur des constructeurs et des pilotes chaque fois quun de leurs adversaires est contraint à labandon, mais ce nest jamais de la joie. Est-ce pudeur Est-ce superstition On ne se réjouit pas de la «casse»chez les autres. Quant àlaccident, sil survient, cest toute la famille des courses automobiles qui sen trouve endeuillée.
Il est 22 h 45 lorsque les chronométreurs annoncent: «La 47 arrive! La 47 à son stand!»
Les mécaniciens sont déjà sur la piste. Le commissaire agite son drapeau. Je voudrais voir Jean-Claude sortir de son cockpit, mais tout va très vite, tout remue, marche, court, gesticule autour de la voiture. Tout va très vite mais sans affolement. Cest comme un ballet parfaitement réglé. Le pilote sort et, dès quil est complètement hors de la voiture, simultanément, trios hommes interviennent.
Le chef mécanicien sapproche de Jean-Claude et le questionne sur le fonctionnement de la voiture. Un autre mécano lave et essuie le pare-brise et les phares. Une autre encore fait le plein dessence ...
Le «commissaire»quon évoque doit être ________.